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Au parc animalier de Sainte Croix

6 dessins à l’encre – 56 x 76 cm

 

Les relations entre le loup et l’homme datent du paléolithique où les « artistes » traçaient des silhouettes de loups sur les parois des cavernes. A la fois animal fétiche et redouté, le loup (louve capitoline) de l’antiquité gréco-latine est à l’origine de la fondation de Rome et vénéré par les citoyens de l’empire. Les Spartiates côtoyaient le loup gris (loup commun d’Europe) dans les montagnes du Péloponnèse et l’avaient en grande estime. Les Egyptiens, de leur côté, ont fait du loup la divinité qui mène les âmes vers la lumière après la mort. Malheureusement, le loup a été considéré comme le premier ennemi de l’homme et la peur de l’animal s’est ancrée dans notre patrimoine culturel. Chez les Vikings, Fenrir (« habitant des marais »), Fenrisúlfr (« loup de Fenrir ») ou Fenris est un loup gigantesque, fils du dieu Loki et de la géante Angrboda, messagère du malheur. Les mythologies européennes, depuis les côtes de la Méditerranée jusqu’au nord de la Scandinavie, n’ont eu de cesse de relier le loup à la fécondité, à la protection, à la destruction, à la punition, au soleil et aux divinités héroïques qui incarnaient ces valeurs.
Les attitudes vis-à-vis du loup sont ambiguës, face au mélange de fascination, de respect et de peur que suscite depuis toujours ce grand chasseur.

 

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Au parc animalier de Sainte Croix

6 dessins à l’encre – 56 x 76 cm – 2022/23

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